JOURNEES D'ETUDE FOF : "RESISTANCES" 23 et 24 NOV 2018 STRASBOURG

Ces dernières années, la FOF, à travers ses engagements syndicaux, résiste à des dérives ou
des injonctions, qu’elles émanent de l'État, de la société, des sciences ou des institutions
sociétales.
Tout au long des textes qui témoignent de son positionnement, la FOF affirme que le langage
n’est pas une somme de compétences à maîtriser. Les troubles du langage sont à considérer
comme faisant partie d’une personne dont le langage est resté en souffrance et qui ont un sens
dans sa construction subjective, forcément singulière. La FOF s’oppose ainsi à la
standardisation des prises en charge de ces troubles.
La FOF résiste de ce fait contre l’hégémonie des neurosciences et veille à la liberté théorique
et clinique des thérapeutes. Elle s’oppose aux injonctions de bilans chiffrés émanant des MDPH
ou des médecins scolaires dans le cadre de dossiers pour des demandes compensatoires.
La FOF résiste aux injonctions de transparence totale dans le partenariat avec différentes
institutions en rappelant les critères du secret professionnel qui protège toujours le patient.
Enfin, la FOF résiste face à l’Etat qui se désengage de la santé publique et se bat en tant que
syndicat pour maintenir un accès à des soins orthophoniques à l’hôpital public ainsi que dans
les institutions sur tout le territoire.

ACTES DE LA JOURNEE D'ETUDE

Suite à la Journée d'Etude du 10 octobre 2015, vous pouvez commander les Actes qui reprendront les différentes conférences données ainsi que les interventions poétiques de Lionel LERCH, slameur.
Vous trouverez le bon de commande à envoyer par voie postale en cliquant ici.

10 OCTOBRE 2015

LE SORAA a le plaisir de vous annoncer sa prochaine journée d'études 

« Apprendre ? Certainement, mais vivre d’abord et apprendre par la vie, dans la vie »
John Dewey, philosophe et pédagogue (1859-1952)

  

Spontanément et de manière naturelle, le petit enfant apprend, la maturation progressive de son système neuro-sensori-moteur, ses centres d'intérêts, sa vie émotionnelle et psychique l’amenant à  cette dynamique.

Il découvre le monde avec jubilation, s’en imprègne et s’approprie un maximum d’informations, en tâtonnant, expérimentant et répétant : c’est d’ailleurs ainsi qu’il est acteur de ses apprentissages, et organise sa pensée.

Comment ce plaisir et cette curiosité du monde qui animent le tout-petit peuvent ils parfois  glisser, dès  qu’il s’agit d’apprentissage scolaire, vers l'inquiétude, la passivité, le rejet, ceci pouvant aller  jusqu’à la phobie scolaire ?